CMN pilote à distance un intercepteur HSI 32 autonome
Le Marin - 24 mars 2022
[…] En Arabie saoudite, à l’occasion du salon World defense show qui s’est tenu du 6 au 9 mars, CMN a présenté une version autonome de son intercepteur HSI 32.
Depuis Riyad, le chantier cherbourgeois a piloté à distance le bâtiment, grâce à une connexion réseau qui pourrait être établie partout dans le monde. Le navire, à Cherbourg, a ainsi effectué des transits de manière autonome.
"S’il existe des prototypes portuaires, le HSI 32 est le premier intercepteur de sa catégorie, avec des performances de vitesse de plus de 45 nœuds, à intégrer une telle technologie, assure le PDG de CMN, Serge Quaranta, qui ajoute : nous continuerons à collaborer avec les leaders mondiaux dans des domaines spécifiques pour repousser les limites de l’innovation et devenir le constructeur naval le plus avancé et le plus durable au monde".
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Ouest France - 21 mars 2022
[…] Près de deux ans après les explosions destructrices dans le port de Beyrouth, c’est vers les CMN que le ministre des Travaux publics et des Transports du Liban se tourne pour reconstruire les infrastructures portuaires de son pays.
Le Liban possède 220 km de côtes et plusieurs ports. L’un de mes premiers objectifs, explique le ministre libanais Ali Hamie, c’est de définir le cadre stratégique global pour retrouver un bon fonctionnement des ports. Le deuxième but vise à augmenter leurs capacités et, enfin, à proposer davantage de services, afin de gagner en richesse". L’un de ces nouveaux services s’appuiera sur le développement d’un port de maintenance attractif pour les bateaux, étrangers comme libanais".
C’est dans cette perspective que l’homme politique envisage une future collaboration avec les CMN. Le chantier naval cherbourgeois, spécialisé dans la construction de navires militaires, possède également une expertise de maintenance, qu’elle propose déjà à d’autres marines étrangères. CMN viendrait jouer un rôle de soutien pour définir le besoin puis pour l’exploitation.
Pour l’heure, l’emplacement de ce port de maintenance n’est pas encore déterminé de façon ferme. Seul indice lâché lors des échanges formels devant la presse : le Liban ne souhaite pas placer toutes ses infrastructures au même endroit.