EMR - Comment le port de Cherbourg-en-Cotentin se positionne sur les énergies marines renouvelables
L'Usine Nouvelle - 24 septembre 2024
[…] Porté par les collectivités, le port de Cherbourg a fait de sa localisation un atout pour être en pointe sur les énergies marines renouvelables.
Le port de Cherbourg, malgré sa situation excentrée dans la presqu'île du Cotentin, tire parti de sa localisation maritime, accessible depuis plusieurs pays européens. Grâce à son sol géologique résistant, le port peut supporter de lourdes infrastructures sans surcoût, et des renforcements ont été réalisés en 2022. Dédié aux énergies marines renouvelables, l’espace du port a été agrandi à 100 hectares, attirant des industriels de l’éolien et de l’hydrolien. Le port prévoit 260 escales de bateaux liés aux EMR pour 2024. "Son activité se renforcera avec la mise en fonction de navettes par Brittany Ferries au printemps 2025", précise Bertrand Marsset, directeur adjoint.
Sur le même sujet : Une zone de mouillage en réflexion pour l’éolien en mer et l’hydrolien dans le port de Cherbourg
Le Marin - 17 septembre 2024
[…] Le port de Cherbourg envisage de devenir un centre clé pour l'éolien flottant et l’hydrolien à travers une zone de mouillage dédiée dans sa grande rade.
Ports de Normandie mène actuellement des études pour adapter les infrastructures du port à l’éolien flottant, avec des travaux chiffrés à 30 millions d’euros, incluant l’agrandissement du quai des Flamands de 140 mètres. Bien que la priorité reste l’éolien posé, des réflexions à long terme sont en cours concernant l’hydrolien.
Jérôme Chauvet, directeur du développement, a précisé que Ports de Normandie explore également la création d’une macro-zone de mouillage dans la grande rade de Cherbourg. Cette zone, d’environ 100 hectares, pourrait accueillir les flotteurs d’éoliennes et servir au marché de l’hydrolien si celui-ci se développe. Cependant, aucune décision définitive n’a encore été prise, nécessitant des concertations avec les autorités locales et la Marine nationale. La mise en service de ces projets n’est pas attendue avant 2032 pour l’éolien flottant, en lien avec le parc AO8 en mer Celtique.