EMR - Le gouvernement donne une petite chance à l'hydrolien (Normandie Hydroliennes - Hydroquest)

Postée le 29/11/2024

La Tribune - 6 novembre 2024

[…] Les acteurs des énergies marines et fluviales par turbines jugent encourageant mais trop timide le projet le lancement d’un premier appel d’offres commercial pour un parc de 250 MW par le gouvernement.

Le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) suscite des réactions contrastées parmi les acteurs de l’hydrolien. Bien que le gouvernement évoque pour la première fois un appel d’offres commercial pour un parc de 250 MW dans le raz Blanchard d’ici 2030, cette avancée reste jugée insuffisante.

Guillaume Gréau, directeur d’Hydroquest, estime que c’est "une belle avancée", mais souligne que "ce n’est qu’en rehaussant l’ambition qu’on pourra faire baisser les coûts". De son côté, Katia Gautier, directrice de Normandie Hydroliennes, déplore que "restreindre le soutien à un seul projet limite les perspectives de diversification technologique et freine le développement de la filière dans son ensemble".

Le tarif d’achat, fixé à 120 euros/MW, est également critiqué comme insuffisant, notamment par rapport au Royaume-Uni, où des montants deux fois supérieurs ont été observés. Les acteurs espèrent mobiliser le débat public et le soutien des élus locaux pour renforcer l’ambition de l’État et attirer les investisseurs.

Sur le même sujet : La filière de l’hydrolien française demande d’avancer les appels d’offres

Le Marin – 20 novembre 2024

[…] Lors des Assises de l'économie de la mer à Bordeaux, les acteurs de l'hydrolien et de l'éolien flottant ont souligné leur capacité à répondre aux appels d'offres dès 2026, bien avant le calendrier gouvernemental, qui prévoit un premier appel en 2030.

Marc Lafosse, président de la commission énergies marines renouvelables du Syndicat des énergies renouvelables, a déclaré : "On ne peut pas attendre le retour des fermes pilotes, il faut passer à la grande échelle et à l'industrialisation".

Pour accélérer les démarches, la filière propose de prendre en charge le dérisquage des zones. Guillaume Gréau, directeur du développement chez Hydroquest, s'inquiète des conséquences d'un retard : "Si on n'a pas ces appels d'offres attribuées très vite, on fait quoi de nos équipes ?".

Les acteurs présents insistent également sur le besoin de visibilité à long terme pour sécuriser les investissements et attirer les partenaires.

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