Nautisme - FinX, le moteur sans hélice !

Moteur Boat - Janvier 2023

[…] Développé et conçu par la société FinX, le moteur électrique Fin5, dispose d'une embase dotée d’une membrane remplaçant l'hélice des moteurs thermiques classiques.

Les impulsions de la membrane ne sont pas perceptibles, et le bateau est propulsé en silence. Il se pilote à l’aide d’une barre franche directionnelle qui se différencie toutefois des modèles thermiques par la présence d’une rotule qui permet de faire pivoter la tête du Fin5 pour reculer.

Au-delà de son silence et de sa maniabilité, son gros avantage concerne sa sécurité. L’absence d’hélice le rend très sûr pour les baigneurs et pour l’équipage. Il est en effet impossible que des algues ou des bouts se coincent dans l’embase. Électrique, il évite les inconvénients du thermique (graisse, huile, etc.).

Le Fin5 est également équipé d’un smartphone dans la tête motrice qui lui permet de transmettre de nombreuses données à son propriétaire. D’autres informations peuvent être transmises, comme l’autonomie, la distance à parcourir, la puissance délivrée, le nombre d’heures de fonctionnement, etc.

Le Fin5 est pourvu d’une puissance équivalente à 5 chevaux et fonctionne avec une batterie additionnelle de 48 V en lithium perphosphate, fabriqué par la société française Power Tech, rechargeable sur secteur en deux heures à 100 % sur une simple prise murale. À pleine puissance, l’autonomie annoncée est de 3 heures.

Sur le même sujet : FinX choisit Calip, près de Caen, pour produire ses moteurs électriques

Ouest France - 9 janvier 2023

[…] Pour industrialiser son premier modèle, le Fin5, la société FinX a choisi Calip, une belle PME près de Caen.

Harold Guillemin, fondateur et PDG de la société FinX prévoit de faire produire 800 exemplaires du Fin5 à Calip cette année et 5 000 d’ici 2025. FinX a ainsi levé 6 millions d’euros en octobre 2022.

FinX ne compte pas s’arrêter là. Un autre moteur, bien plus puissant, est en cours de développement : le Fin150 d’environ 110 kW (150 ch), destiné aux bateaux de travail, à la plaisance et au transport fluvial de passager. La jeune pousse normande recherche aussi 20 millions d’euros pour développer cette version plus puissante.