Nautisme - FinX réinvente la propulsion nautique électrique

L'UsineNouvelle - 22 février 2023

[…] FinX entend réinventer la propulsion nautique avec ses deux moteurs électriques bâtis sur l’ondulation d’une membrane en élastomère.

Selon Harold Guillemin, le fondateur de cette start-up en 2019, cette technologie "assure la sécurité, en évitant les accidents liés aux hélices, et la robustesse, en évitant l’emmêlement avec les algues ou les fils de pêche. L'autres avantage est une maintenance simplifiée par rapport à un moteur thermique, ainsi que l'absence de bruit et d’émission de CO2".

Destiné aux marchés des loueurs de bateaux sans permis, des écoles de voile et des moteurs de petits voiliers, le Fin5, d’une puissance de 2 kW, soit un équivalent thermique de 5 CV, s’apprête à être industrialisé chez un partenaire normand, avec l’objectif d’en livrer 800 dans l’année. Pour stocker la production et réaliser les essais en eau de mer, la start-up de 20 salariés a désormais son siège au Havre.

Pour l’alimentation de son autre moteur, le Fin150 de 120 kW, en alternative à un 150 CV et destiné au transport fluvial de passagers et à la plaisance, FinX a prévu une batterie électrique de voiture, comme celle montée sur la Renault Megane E-Tech. Pour produire 500 moteurs par an d’ici à 2025, la start-up vise une levée de fonds de 20 millions d’euros en 2023, après un premier tour de table de 6 millions l'an dernier.